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La flambée des prix de l’immobilier en Ile-de-France

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La hausse des prix de l’immobilier à Paris

 

S’il y a bien un domaine dans lequel la capitale française creuse l’écart avec le reste de la France c’est bien l’immobilier. Le prix des biens à vendre à Paris a atteint des records en 2019 avec un prix du mètre carré moyen à 10 443€ (SeLoger, août 2019), marquant une hausse du prix de l’immobilier parisien de 55 % en 10 ans. PropriLib vous éclaire sur ce phénomène.

 

Des taux d’emprunts très bas

 

L’immobilier parisien ne se porterait pas si bien si les banques ne prêtaient pas d’argent aux acquéreurs à des conditions si attractives. Il n’est donc pas rare pour les acheteurs de se voir proposer un taux d’emprunt très faible. Des taux qui s’élèvent en moyenne à 0,75% à 10 ans, 1,00% à 15 ans, 1,15% à 20 ans et 1,30% à 25 ans. Ainsi, les acquéreurs dans le bassin parisien privilégient le remboursement d’un crédit alors que les prix de la location s’envolent. Mais ce choix influe sur le marché de l’immobilier à Paris puisque de plus en plus de jeunes primo-accédants débarquent sur un marché de la transaction d’ores et déjà saturé.

 

La gentrification au profit de la hausse des prix à Paris

 

À l’image de Lyon, Paris a également vu sa ville transformée par la gentrification. Les 9ème, 10ème et 18ème en sont les exemples parfaits. C’est au sein de ces arrondissements que la hausse des prix de l’immobilier à Paris est la plus marquée. Auparavant populaires, ces secteurs ont vu s’installer une population bourgeoise. La conséquence de ces dernières années de cette migration est une hausse des prix de l’immobilier – au sein de ces arrondissements – pouvant atteindre jusqu’à 70 %.

Le 9ème est l’arrondissement de Paris ayant subi la plus grande hausse des prix du marché. Ce secteur a vu ses prix gonfler de 11 % en un an, un record pour la région parisienne. Cet engouement pour le 9ème arrondissement s’explique notamment par le dynamisme croissant de la rue des Martyrs.

Les quartiers centraux ainsi que désormais les 9ème, 10ème et 11ème arrondissements de Paris ont également vu les prix des grands appartements d’une superficie supérieure à 100 mètres carrés, exploser. On l’aura compris, les petites surfaces ne sont donc désormais plus les seules à subir la flambée des prix. Les parisiens, très attachés à la vie de quartier, apprécient tout particulièrement celle des hauts du Marais et du quartier d’Oberkampf dans le 11ème arrondissement.

L’augmentation des prix de l’immobilier n’a pas impacté tous les arrondissements de manière égale. Les 1er, 2ème et 4ème arrondissements de Paris, ne l’ont pas subi de plein fouet. L’une des raisons de cette stabilité des prix dans ces arrondissements provient du fait qu’ils comptent parmi les plus prisés de Paris depuis bien longtemps. Ces secteurs de Paris font partis des 5 plus chers arrondissements de la capitale. Pour acquérir un bien dans le 1er, un acquéreur doit compter 12 400 € du mètre carré, tandis que pour acquérir un bien dans le 2ème 11 403 € du mètre carré sont nécessaires. De son côté, le 4ème arrondissement de Paris détient un prix du mètre carré de 12 836 €. 

 

Les arrondissements les plus accessibles de Paris

 

Les 18ème, 19ème et 20ème arrondissements, sont les arrondissements encore abordables et convoités. Bien qu’ayant augmenté par endroit de 60 % en 10 ans, le prix du mètre carré reste en deçà des autres arrondissements. 

 

L’arrivée de nouveaux acheteurs internationaux

 

Face au recul des acquéreurs français des acquéreurs venus du monde entier convoitent le marché de l’immobilier parisien renforçant ainsi le phénomène de rareté des biens. Leur attrait porte sur les biens situés dans les 6ème, 7ème, et 8ème arrondissements, qui comptent parmi les plus chics de la capitale. Le quartier des Champs Élysées est d’ailleurs le secteur de Paris le plus onéreux avec un prix du mètre carré de 15 706 €, suivi par le quartier de l’École Militaire dont le prix du mètre carré atteint aujourd’hui 12 667 €.

 

Un risque de bulle immobilière

 

La banque UBS craint un risque de bulle immobilière dans le bassin parisien. Selon les analystes de la banque suisse, le marché parisien est surévalué. En effet, Paris intra-muros a vu depuis 5 ans la fuite d’environ 60 000 habitants selon les chiffres de l’INSEE. Ces foyers s’éloignent du centre de Paris et dépassent le périphérique, où leur pouvoir d’achat serait de 40 % plus élevé. La petite couronne de Paris voit aujourd’hui s’installer bons nombres de primo-accédants. La Seine-et-Marne, le Val d’Oise, l’Essonne ainsi que les Yvelines sont des départements attrayants pour les ex-parisiens en quête d’un surplus de mètres carrés.

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