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Lyon Confluence, un souffle nouveau sur la Presqu’île ?

La Confluence
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Lyon Confluence, le quartier modèle 

 

A quelques semaines de la 4e édition du festival Lyon City Demain ou “le festival des idées pour mieux vivre la ville” qui se tiendra du 20 au 25 juin, il est bon de revenir sur les projets qui concernent l’avenir de cette partie de la Presqu’île.

Pour information, le but de ce festival est de réconcilier les riverains et autres voyageurs avec le quartier de Perrache, changer le regard de ses usagers et redonner du sens à sa fonction d’échangeur. C’est une multitude d’acteurs tels des designers, start-up et autres collectifs  qui ont répondu pour cette 4e année à l’appel à projets pour ce festival.

Parmi les 10 projets : un banc qui rit, des aires de jeux modulables, ou encore un jeu d’échec grandeur nature où les bâtiments de la ville sont personnifiés !

 

Une nécessaire transformation

Historiquement enclavé et isolé du reste de la Presqu’île par les voûtes de la gare de Lyon-Perrache, l’éco-quartier de La Confluence est aujourd’hui en pleine métamorphose. Le vaste projet de réaménagement urbain, qui suit son cours depuis plusieurs années déjà, vise à doubler la superficie de l’hypercentre lyonnais. Fort d’une étendue de 150 hectares, le quartier de La Confluence jouit d’une réhabilitation et d’une revalorisation complète de son territoire. Le Grand Lyon met ainsi en valeur un espace exceptionnel où se mêlent paysages fluviaux, logements résidentiels et entreprises innovantes.

 

Quels sont les objectifs de cette transformation ?

Bien entendu, ce projet de réaménagement urbain vise à offrir un nouvel ensemble de perspectives aux riverains. Il s’agit tout d’abord de renforcer le rayonnement de l’agglomération via la création d’un nouveau quartier à proximité de l’hypercentre lyonnais. Le but affiché est la redynamisation du secteur via la création de logements, de bureaux et d’équipements publics de proximité.

A terme, ce chantier d’envergure ambitionne de grossir le bassin d’emplois actuel de 10 000 postes, atteignant ainsi le nombre de 25 000. Cela passe notamment par la reconquête des anciennes friches industrielles – héritières du passé manufacturier du site – en vue de leur transformation et de leur réhabilitation. En témoigne notamment le lieu-totem de la French Tech : l’accélérateur H7, une réhabilitation en lieu et place de la Halle Girard, ancienne usine de chaudronnerie. Il s’agit également d’exploiter et de mettre en valeur les qualités paysagères du site ainsi que les deux fleuves qui dessinent la Presqu’île. Le projet régénération du quartier de La Confluence verra aussi l’émergence d’une offre attractive et innovante de loisirs urbains.

 

Dans les faits, à quoi va ressembler La Confluence à horizon 2025 ?

Réintroduction de la nature dans le quartier du Champ

Le quartier du Champ (ex-marché-gare) accueillera commerces, bureaux et logements. Mais l’essence du projet réside dans la transformation d’un quartier en friche en un vaste écrin de verdure de 30 000 m². C’est dans le prolongement d’une conception plus responsable et plus durable de l’urbanisme que la végétalisation du secteur prendra tout son sens, participant ainsi au renforcement de l’identité de cet éco-quartier. Un atout certain qui permettra qui plus est de lutter contre la chaleur en saison haute.

Autour des résidences étudiantes qui jalonnent le quartier du Champ, une succession de chemins publics bordés d’arbres et de verdure traverseront des parcelles privées elles aussi arborées. Le quartier abritera également des immeubles d’entreprises dits “réversibles”, autrement dits capables de se transformer en immeubles d’habitation, afin de favoriser la flexibilité du site.

 

Réduction du trafic routier et optimisation des modes de transport “doux”

D’ici 2025, l’entrée de la ville sera sensiblement différente. En effet, que va devenir l’autoroute qui longe le quartier de La Confluence ? A l’instar du quai Charles-de-Gaulle qui longe la Cité internationale dans le 6e arrondissement, l’autoroute pourrait bien devenir un boulevard urbain végétalisé, réduisant le trafic routier journalier de près de la moitié : de 100 000 véhicules/jour à 60 000 véhicules/jour. Le but affiché est de maîtriser la place de l’automobile en milieu urbain pour laisser place à des modes de transports plus doux. Bien que la construction d’un métro sous La Confluence ne soit pas au programme dans ce projet de réaménagement urbain, le tramway T2 pourrait néanmoins relier la banlieue de Saint-Priest à la pointe de la Presqu’île.

 

La Confluence, le laboratoire d’architecture contemporaine lyonnais

Premier quartier labellisé par l’ONG internationale WWF, le quartier de La Confluence se doit d’intégrer une approche environnementale et énergétique dans sa démarche de réaménagement urbain. Les bâtiments du quartier jouissent déjà d’un bilan énergétique faible au regard du reste du parc immobilier lyonnais. A l’avenir, des projets innovants, comme celui l’îlot P, pourraient bien accueillir des programmes mixtes à énergie positive ! Le quartier de La Confluence puise son essence et trouve son âme dans le glorieux mélange de styles offerts par les plus grands architectes internationaux. Le Cube Orange et le siège d’Euronews au quai Rambaud, la Tour Ycone ou encore l’Hôtel de Région sont autant d’exemples de chefs d’oeuvres architecturaux dont s’est doté le quartier. Des noms tels que Jakob + MacFarlane, Jean Nouvel ou encore Christian de Porzamparc ont honoré la ville de leur créativité.

Gage de prospérité et de qualité de vie, ce projet de réaménagement urbain d’une grande cohérence offre de toutes nouvelles perspectives en insufflant un second souffle à ce quartier à fort potentiel.

 

Quelques chiffres clés à retenir

150 : c’est le nombre d’hectares de territoire concernés par le chantier

10 000 : le nombre d’emplois créés à l’issue du projet

6000 : le nombre d’habitants supplémentaires à terme

5 : c’est le nombre de kilomètres de quais

25 : nombre d’hectares d’espaces naturels présents au coeur du site

41 : nombre d’hectares réaménagés pendant la phase 1 (2003 – 2018)

35 : nombre d’hectares concernés par la phase 2 (2012 – 2025)

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