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Immobilier à Lyon : surveillez le prolongement du métro B et la création du métro E !

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Lignes de métro B et E, quelles répercussions sur l’immobilier à Lyon ?

 

1. Le métro de Lyon, un réseau métropolitain récent

Suivez l’évolution du métro à Lyon :

9 décembre 1974 : ouverture de la première ligne entre les stations Croix-Paquet et Croix-Rousse, par la transformation d’une ligne de funiculaire.

28 avril 1978 :  inauguration du réseau avec l’ouverture de deux lignes A et B (sur pneumatiques).

1991 : mise en service de la ligne D, dernière ligne lyonnaise de métro, qui sera prolongée au fil du temps.

14 septembre 1981 : la ligne B s’agrandit, permettant de joindre la gare de Part Dieu à celle de Jean-Macé, coupant ainsi la ligne D au niveau de la station Saxe-Gambetta.

4 septembre 2000 : la ligne B s’étend à nouveau. L’extension de la ligne B comprend ainsi les 3 nouvelles stations de Jean Jaurès, Debourg et celle de Gerland.

11 décembre 2013 : l’extension jusqu’à la gare d’Oullins vient parachever le prolongement de la ligne B, dernière modification avant de connecter Saint-Genis-Laval au reste de l’agglomération lyonnaise d’ici 2023.

 

2. Jusqu’où la ligne B va-t-elle s’étendre ? Quand se fera la mise en service ?

 

La ligne de métro B, reliant actuellement la station Charpennes (également connectée à la ligne A) à la station Gare d’Oullins, est une des quatre lignes de métro de la capitale des Gaules. En effet, les trois autres lignes existant actuellement sont les lignes A, C et D. La ligne B relie à l’origine les stations de Part-Dieu à Charpennes. Elle est ainsi, avec la ligne A, une des premières lignes de métro du réseau lyonnais, arrivé bien plus tardivement qu’à Paris c’est à dire à la fin des années 70. Prolongée au cours du temps, la ligne B n’a jamais cessé de s’étendre.

D’ici mi-2023, il est prévu qu’elle soit rallongée de deux arrêts : Oullins Centre (Place A. France) et Saint-Genis-Laval (Hôpitaux Sud). La première station de métro sera située au dessous de la place Anatole France tandis que la deuxième sera située à proximité de l’entrée actuelle des Hôpitaux Sud. Ce prolongement pourrait révolutionner le transport dans l’Ouest Lyonnais et permettre aux habitants de rejoindre plus facilement le centre-ville.

 

3. Quelles sont les perspectives d’investissement ?

 

Les communes d’Oullins et de Saint-Genis-Laval sont deux villes qui se situent en périphérie de Lyon – bien que proches de l’éco-quartier dynamique de Confluence et du 7ème arrondissement – la première n’étant desservie par la ligne B qu’au niveau de la gare et la seconde étant absente du tracée de cette dernière. Le quidam qui souhaite transiter de Lyon vers l’une de ces communes ou inversement doit donc emprunter les différentes lignes de bus. Cela qui rend souvent les trajets considérablement longs, notamment à cause des embouteillages.

 

Une opportunité à saisir

Ce nouveau projet va indéniablement renforcer le dynamisme de ces deux villes et devrait, dans une relation de cause à effet, faire grimper nettement le prix de l’immobilier local. Cette augmentation future pourrait représenter de beaux projets d’investissements sur le long terme. En effet, le prix moyen de m² à Lyon est de 4 536 € tandis qu’il est respectivement de 2 716 € et de 2 914 € pour les communes d’Oullins et Saint-Genis-Laval. L’extension de ce réseau métropolitain (qui sera piloté de manière automatique d’ici-là) risque donc de faire grimper les prix, au bénéfice des acheteurs et investisseurs actuels. Certains promoteurs l’ont déjà bien compris puisque de nouveaux programmes immobiliers continuent de fleurir dans le centre ville avec des prix avoisinants 3 500 € à 4 500 €/m². L’avenir qui semble se profiler pour ces deux communes est celui d’une tendance haussière, bien que sensiblement plus faible que celle subie par Lyon intra-muros.

L’ouverture de la station de métro Oullins Centre est en passe de faire augmenter les prix de l’immobilier environnants, dans une ville autrefois populaire et qui regorge encore de petits commerces de proximité.

 

 

 

 

Ce projet s’inscrit dans l’évolution constante du Grand Lyon, qui s’oriente également vers la création d’une nouvelle ligne de métro : la ligne E dont le tracé est aujourd’hui à l’étude mais qui devrait concerner une bonne partie du 5ème arrondissement avec un possible terminus à Tassin-la-Demi-Lune. Tout cela prévu aux environs de 2030. Les résultats de l’étude de faisabilité ont en effet été dévoilés en février 2019 : ainsi, si le projet se réalise, il rendra à l’image du prolongement de la ligne B de nouveaux territoires encore plus attractifs qu’auparavant.

 

4. Le tracé de la ligne E, une question en suspens ?

 

Deux tracés on été proposés pour la future ligne de métro E :

Le premier propose un départ de la station Hôtel de Ville, connectée aux métros A et C. Le métro desservirait ensuite la gare Saint Paul, située dans un quartier pour le moment peu desservi ainsi que toute les hauteurs du 5ème arrondissement : Sainte-Irénée, Point-du-Jour, Constellation pour finir sa course à la station Alaï (Tassin-la-Demi-Lune).

Le deuxième serait un peu plus court et partirait de Bellecour.  L’objectif sera de desservir les mêmes stations, hormis la gare Saint-Paul. Ce quartier resterait donc encore boudé par les métros.

A l’heure actuelle, impossible d’en savoir plus sur le métro E. Alors que les travaux ont déjà commencé sur la ligne B, la ligne E reste toujours un projet et des études de faisabilité sont en cours. Le montant du projet en vue de la création de la nouvelle ligne de métro  E est estimé à 1,2 milliard d’euros. Il faut savoir qu’un demi-million a d’ores et déjà été dépensés dans la réalisation des études. Le nombre de trajets sur cette ligne, entre Tassin-la-Demi-Lune et le cœur de Lyon serait estimé à près de 60 000 par jour pour une mise en service courant 2030.

 

 

métro E

5. De nouveaux projets de prolongement dans le futur ?

 

Le SYTRAL, autorité organisatrice des transports en commun de la métropole lyonnaise, étudie actuellement la faisabilité de deux autres prolongements. Ces derniers sont inscrits dans le Plan de Déplacements Urbains 2017-2030 de l’agglomération. Ils concernent à nouveau la ligne B, visant à relier la ville de Lyon jusqu’à l’A450, par-delà la commune de Saint-Genis-Laval. Quant au second projet, il concerne cette fois-ci la ligne A, avec pour dessein l’extension de cette dernière vers le Boulevard urbain, à l’est.

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